Gobelets en papier sont largement utilisés pour les boissons en portions individuelles dans divers secteurs tels que la restauration, les cafés et les dépanneurs. Bien qu'ils offrent commodité et hygiène, les implications environnementales de leur production et de leur élimination sont devenues un problème de plus en plus critique. Vous trouverez ci-dessous une analyse détaillée du processus de production et des performances environnementales des gobelets en papier.
La production de gobelets en papier comporte plusieurs étapes, depuis l'approvisionnement en matières premières jusqu'au produit final. Ce processus peut varier légèrement selon le fabricant et le type de gobelet produit, mais les étapes générales sont les suivantes :
Les gobelets en papier sont principalement fabriqués à partir de carton, dérivé de la pâte de bois. La pâte peut provenir soit de bois vierge (arbres), soit de papier recyclé. Les pratiques d'approvisionnement durable, telles que la certification du Forest Stewardship Council (FSC), contribuent à garantir que le papier utilisé dans les gobelets en papier provient de forêts gérées de manière responsable.
La plupart des gobelets en papier sont recouverts d'une fine couche de plastique, généralement du polyéthylène (PE), pour empêcher le liquide de pénétrer à travers le papier. Certains fabricants utilisent des revêtements alternatifs, comme le PLA (acide polylactique), dérivé de ressources renouvelables comme l'amidon de maïs ou la canne à sucre.
Les copeaux de bois ou le papier recyclé sont transformés en pâte par des procédés mécaniques ou chimiques. Cette pulpe est raffinée, nettoyée et diluée avec de l'eau.
La pâte est étalée sur de grands tamis dans les machines à papier, formant ainsi de fines feuilles de papier. Ces feuilles sont ensuite séchées pour éliminer l’excès d’eau et créer le carton qui sera utilisé dans le gobelet.
Pour rendre le papier résistant aux liquides, une couche de polyéthylène (PE) est souvent appliquée à l'intérieur du gobelet en papier. Le revêtement PE offre :
Il empêche les liquides de s'infiltrer à travers le papier. Il permet au gobelet en papier de contenir des liquides huileux ou gras, comme le café ou la soupe.
Certains fabricants respectueux de l'environnement utilisent des revêtements biodégradables comme le PLA, qui sont compostables et moins nocifs pour l'environnement que le PE.
Le carton couché est ensuite découpé en flans circulaires plats, qui constituent le matériau de base des gobelets individuels. Les flans sont introduits dans des machines de formation de gobelets, où ils sont roulés pour obtenir la forme d'un gobelet. Les bords sont scellés avec de la chaleur ou de l'adhésif, formant la forme cylindrique finale. En fonction de l'utilisation prévue, certaines tasses peuvent subir un processus de stérilisation pour garantir qu'elles sont propres et exemptes de bactéries. Impression et emballage
Après avoir formé les gobelets, ils sont souvent imprimés avec des logos ou des marques à l'aide d'encres de qualité alimentaire. Une fois imprimés, ils sont empilés, emballés et mis en boîte pour être expédiés aux détaillants, aux entreprises de restauration ou directement aux consommateurs.
La performance environnementale des gobelets en papier constitue une préoccupation importante en raison de la nature de leur production, de leur utilisation et de leur élimination. Il y a plusieurs aspects à considérer :
Les gobelets en papier traditionnels sont fabriqués à partir de pâte de bois, une ressource renouvelable. Cependant, les pratiques d’exploitation forestière non durables peuvent entraîner la déforestation, la destruction de l’habitat et la perte de biodiversité. L'utilisation de papier issu de forêts gérées de manière responsable (certifiées par FSC) permet d'atténuer ces impacts.
Certains gobelets en papier utilisent du papier recyclé pour réduire la demande de pâte de bois vierge. Cependant, la qualité du papier recyclé ne répond pas toujours aux normes requises pour la production de gobelets, et le processus de recyclage peut également être gourmand en énergie.
La plupart des gobelets en papier sont recouverts de PE pour les rendre imperméables et résistants à la graisse. Si le papier est biodégradable, le revêtement plastique complique les efforts de recyclage. La doublure en PE rend difficile la séparation du papier du plastique, ce qui rend difficile le recyclage efficace de ces gobelets. En conséquence, de nombreux gobelets en papier finissent dans les décharges.
Certaines entreprises ont commencé à utiliser le PLA ou d’autres matériaux biodégradables comme alternatives au PE. Le PLA est dérivé de ressources végétales renouvelables et est compostable dans les installations de compostage industrielles. Cependant, les gobelets recouverts de PLA nécessitent des conditions spécifiques pour un bon fonctionnement.
compostage, et ils peuvent ne pas se décomposer dans des conditions typiques de mise en décharge.
Le manque d’installations de recyclage généralisées capables de traiter les gobelets en papier enduits de PE constitue un problème important. Même si les gobelets sont recyclables, ils finissent souvent dans le flux des déchets en raison d'un tri inadéquat ou de l'impossibilité de les traiter dans les systèmes de recyclage existants.
Les gobelets en papier sont conçus pour un usage unique, ce qui contribue à des niveaux élevés de déchets. Bien qu'ils soient fabriqués à partir de papier biodégradable, les gobelets en papier ne se décomposent pas dans les décharges s'ils ne sont pas éliminés correctement. Cela contribue au problème croissant des déchets de plastique et de papier à usage unique dans l’environnement.
Les gobelets en papier, comme d’autres produits à usage unique, sont souvent répandus dans les espaces publics, contribuant ainsi à la pollution de l’environnement. Ils peuvent mettre des années à se décomposer dans l’environnement naturel, surtout lorsqu’ils sont recouverts de plastique.
Pour parvenir à une véritable durabilité dans la production de gobelets en papier, il faut aborder des questions telles que l'approvisionnement durable, les infrastructures de recyclage et la réduction globale de la consommation à usage unique.